de Bertold Brecht
Mise en scène et scénographie Fabian Chappuis
COMPAGNIE ORTEN
Assistant à la mise en scène Philipp Weissert
Avec Jean-Patrick Gauthier, Florent Guyot, Stéphanie Labbé, Jean-Christophe Laurier, Benjamin Penamaria, Agnès Ramy, Boris Ravaine, Marie-Céline Tuvache, Elisabeth Ventura et Eric Wolfer
Musique Cyril Romoli / Vidéo Bastien Capela / Chorégraphie Serge Ricci / Marionnettes et masques Sébastien Puech et Priscille Du Manoir /
Costumes Victoria Vignaux assistée de Mathieu Mommeja / Coiffes Philippe Fargeas / Lumières Florent Barnaud / Régie plateau Frédéric Meille / Décor réalisé par l’atelier du Théâtre Nanterre-Amandiers sous la direction d’Emmanuel Briand Production Compagnie Orten, coproduction Théâtre Victor Hugo de Bagneux, avec le soutien de ID Production, de l’Adami, de la Spédidam. Spectacle créé en collaboration avec le Théâtre 13 / Paris
À travers une fable bouleversante sur le combat d’une mère pour protéger son enfant, Brecht réinterroge les lois et les traditions. C’est le récit d’un engagement et la naissance d’une conscience, dans une pièce chorale sur la tolérance et la liberté.
le récit d’un engagement
Lors d’un attentat révolutionnaire, le gouverneur Abachvilli est assassiné. Son épouse fuit en abandonnant leur fils encore bébé, qui est recueilli par la fille de cuisine du palais, Groucha. Mais l’enfant, héritier du trône, est pourchassé par les révolutionnaires. Groucha s’enfuit avec lui pour un long périple de deux ans à travers le Caucase, succession d’épreuves et de renoncements qui feront d’elle une véritable mère. La révolution avortée, elle est toujours traquée par les soldats qui veulent désormais rendre l’enfant à sa mère biologique. A qui sera accordé l’enfant ?
À travers une fable bouleversante, généreuse mais aussi corrosive et ironique, Brecht nous interroge sur la propriété la plus intime : les liens du sang et la légitimité. Il remet en question les lois et les traditions, et à travers ce questionnement les principes mêmes de notre société d’aujourd’hui. C’est le récit d’un engagement et la naissance d’une conscience, une oeuvre sur la tolérance, la curiosité et finalement sur la liberté. Sur scène, deux plans inclinés, manipulés à vue, déclinés à l’infini, mis en lumière et en images pour recréer tous les espaces traversés par Groucha. Dix comédiens et une marionnette, soit 11 figures pour porter cette épopée, dans une pièce chorale et chorégraphique.
Humour corrosif
Le Cercle de Craie caucasien est aussi et surtout une pièce bouleversante sur le combat d’une mère, sur la dignité et le courage, une pièce infiniment généreuse, pleine de tendresse et qui n’a rien perdu de son humour corrosif, de son ironie et de son intelligence. Elle est comme un rappel à l’ordre sur les fondamentaux qui lient les êtres entre eux et constituent le ciment d’une société juste et respectueuse, qui permet à chaque individu de s’épanouir dans toute sa grâce.
Fabian Chappuis
La Presse
« Sans doute la plus belle pièce de Brecht. En tout cas, sa plus émouvante malgré une volonté toujours présente chez lui de distanciation (…) La mise en scène est très réussie, très efficace, très plaisante, très agréable même. Fabian Chappuis est très bien secondé par une bande d’excellents comédiens (…). »
Figaroscope
« Un Cercle de Craie Caucasien qui brille par son évidence et sa simplicité (…) Un spectacle de troupe sincère, rigoureux, lisible, épuré, mêlant joliment plusieurs disciplines, dénué d’idées de mise en scène faciles ou gratuites et qui va à l’essentiel. Très réussi.(…) N’hésitez pas. »
Fou de Théâtre